Violences conjugales : la protection en souffrance
Le quotidien LIBERATION consacrait la Une de son quotidien du 3 septembre 2021 aux témoignages poignants de 7 femmes relatant leur combat pour être entendues et protégées.
Un état des lieux cruellement alarmants malgré la mise en place des ordonnances de protection et des bracelets anti-rapprochement.
Contacté par le quotien, Me LE MINTIER (représentant les intérêts d’une de ces femmes), exprimait son inquiétude quant aux traitements des plaintes et le peu de crédibilité accordé à la parole des victimes lorsque celles-ci ne présentent pas de traces physiques mais des cicatrices invisibles résultant de violences psychologiques. Les mots, par définition, ne laissent dérrière eux aucune trace de sang mais des blessures mentales, invisbles à l’oeil nu, qui sont parfois plus destructrices et plus insidueuses que les violences physiques. Résultat: absence de preuve médicale, de témoignages (car pertpétuée dans la plus strict intimité à l’abri des regards ou dans un huit clos familial où les seuls témoins sont parfois des enfants)
Article Libération du 3 septembre 2021 (ITW Me LE MINTIER)
Article Libération du 3 septembre 2021 (Témoignages)